Bonjour les dragounets !
J’espère que vous allez bien ! On se retrouve pour parler de The Testaments (Les Testaments en français) de Margaret ATWOOD.
Ce livre s’inscrit dans la suite de The Handmaid’s Tale (la Servante écarlate), les faits se déroulent 15 ans après. Le format est très différent de la Servante écarlate puisque d’une narratrice, on se retrouve avec 3 voix : Aunt Lydia, qu’on connaît déjà grâce à La Servante écarlate, Agnès, une jeune fille de Gilead et Daisy, une jeune fille qui vit au Canada.
Dans ce livre, on a donc 3 perspectives : celle de Aunt Lydia à travers un manuscrit qui s’intitule “the Ardua Hall Holograph” et celles des deux demoiselles sous la forme de témoignages. Ce format donne du rythme au livre, beaucoup plus que ce qu’on pouvait trouver dans La Servante écarlate.
D’ailleurs, on découvre Aunt Lydia sous un nouveau jour. Pour ceux qui ont lu La Servante écarlate, ce personnage n’est pas vraiment apprécié ou appréciable. On en apprend notamment un peu plus sur ses intentions ainsi que sur son passé. Les Testaments en donne une vision très différente et j’ai trouvé très intéressant de proposer une telle évolution de personnage.
Agnès et Daisy permettent de mettre en opposition deux mondes : Gilead et le Canada. Elles évoluent dans deux mondes que tout oppose et j’ai trouvé intéressant de faire transparaître cette opposition avec leurs témoignages. Il est difficile de parler de ces deux personnages sans trop en dévoiler alors je m’arrête là. Si vous voulez en apprendre plus, lisez le livre !
Retourner à Gilead n’est pas chose facile. En effet, cet endroit n’est pas particulièrement attractif et plaisant notamment quand on est une femme. Mais, j’étais curieuse de voir ce que Margaret Atwood avait pu apporter à sa fiction. Pour être honnête, je ne pensais pas que La Servante écarlate avait besoin d’une suite. Pour moi, ce livre se suffisait à lui-même mais après ma lecture des Testaments, je ne suis pas déçue (d’avoir lu cette suite). Elle apporte un nouvel éclairage sur la société de Gilead notamment dans sa rivalité avec le Canada. Et l’emploi de la triple voix permet d’apporter différentes perspectives, ce qui manquait dans La servante écarlate.
A la fin de ce livre, j’avais presque un goût de trop peu. Je serai bien rester un peu plus longtemps en compagnie de Aunt Lydia (oui, oui, je vous jure, même elle), d’Agnès et de Daisy. Mais tout a une fin et après avoir refermé le livre, je suis heureuse de quitter Gilead et partir vers de nouveaux horizons (et donc, de nouvelles lectures) !
A bientôt pour de nouvelles aventures les Dragounets !
Âne à ailes